Publié dans Culture

Festival « Sar’nao » - L’impact de l’IA dans le monde de la photographie mis en lumière

Publié le lundi, 02 décembre 2024

Dans le cadre du Festival de photographie baptisé « SAR’nao », une conférence-débat captivante s’est tenue samedi dernier à l’Alliance française d’Antananarivo, située à Andavamamba, réunissant artistes, professionnels des médias, étudiants en communication et multimédia. Le thème de cette rencontre : « L’impact de l’intelligence artificielle (IA) dans l’écosystème de la photographie », a suscité des échanges animés autour de la question fondamentale : l’IA constitue-t-elle un atout ou une menace pour l’avenir de la photographie ? 

 

Les intervenants, entre autres Julie Bonzon, photographe professionnelle internationale, et Masy Andriantsoa, CEO de Ymagoo, ont partagé leurs perspectives sur les avancées significatives que l’IA apporte dans le domaine photographique. Les outils d’IA permettent non seulement de traiter des images de manière automatisée, mais aussi d’améliorer la résolution et la colorimétrie, tout en démocratisant l’art génératif. Pour beaucoup, ces innovations ouvrent de nouvelles avenues créatives, facilitant ainsi le travail des photographes, qu’ils soient professionnels ou amateurs. 

Cependant, la discussion a rapidement mis en lumière les interrogations soulevées par cette technologie. « L’IA permet de créer des images impressionnantes, mais où se situe l’authenticité lorsqu’une machine intervient ? », a questionné un photographe de renom. Les avantages indéniables de l’IA, tels que l’automatisation des tâches répétitives, sont contrebalancés par des craintes concernant la perte d’identité artistique. Un étudiant a même soulevé la crainte que l’IA ne transforme les photographes en simples opérateurs de machines. Les questions éthiques ont également été au centre des débats. L’utilisation abusive de l’IA pour générer des images fictives ou manipuler la réalité soulève des défis considérables. De nombreux participants ont plaidé pour une réglementation stricte afin de préserver l’intégrité de la photographie dans un monde où les frontières entre réalité et fiction deviennent floues. 

Malgré ces préoccupations, la conclusion de la rencontre a été optimiste. Les intervenants ont convenu sur le fait que même si l’IA représente un défi de taille, elle offre également une opportunité unique d’innover et de redéfinir la photographie. L’essentiel réside dans un usage réfléchi et responsable de ces technologies, ainsi qu’une éducation renforcée pour les artistes et les professionnels.

 

Si.R

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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